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Eglise Notre-Dame de l'Assomption

   Dès l’entrée de l’église, le visiteur est fixé sur les dates importantes de sa construction.

 

             

   


   Son clocher-mur est unique dans tout le Pays de NAY . Jusque dans les années 1980, il était paré d’un balcon qui permettait l’accès aux cloches en fonte qui datent de 1768.  Il est surmonté d’une belle et originale croix en fer forgé datée de 1894.

La charpente, refaite en 1870 est en coque de bateau renversée et donne la forme arrondie au plafond en lattis.

La porte d’entrée date de la restauration de 1870, auparavant l’entrée se faisait par une porte au niveau de la chapelle Sud.                                                 

A l’intérieur, la nef se compose de 4 travées à arcades en plein cintre.

Le chœur est, orné d’un retable en bois doré dont la partie centrale devait probablement contenir le grand tableau fixé au-dessus car les dimensions semblent identiques. Le tableau de la Vierge de l’Assomption (nom de la paroisse) est sans doute venu le remplacer. Tout comme la statue située à l’extérieur, l’attitude de la vierge rappelle celle de la Médaille miraculeuse de la rue du Bac à PARIS (XIXème siècle).

Le grand tableau, au-dessus, représente l’Annonciation : l’ange Gabriel annonce à Marie qu’elle sera la mère du Sauveur, tandis que, tout en haut, la présence de l’Esprit Saint répond à l’interrogation naturelle de la Vierge.

Jusque dans les années 1980, un ostensoir finement orné offert par l’impératrice Eugénie de Montijo lors d’un séjour aux Eaux-Bonnes se trouvait sur l’autel. L’église n’étant pas protégée, il a été placé en lieu sûr.

Deux autres retables se trouvent aussi dans l’église au niveau de chaque chapelle.

Celui de la Chapelle de la Vierge (voir la photographie ci-dessous) dont les deux colonnes torses sont couvertes de pampres de vigne et de belles grappes de raisin doré.
                                                                        

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


La porte du tabernacle est parée d’un ostensoir présentant une hostie consacrée. De chaque côté, un médaillon ovale frappé de « 12 clous », représentant peut-être (?) les 12 apôtres. La statue de la Vierge (XIXème) est peu commune. Couronnée, une attitude un peu raide, mais un visage d’une grande douceur. Le front est large et dégagé. La Vierge dirige son regard vers l’Enfant Jésus qui ouvre ses bras en signe d’accueil.

 L’autre retable ne présente pas un grand intérêt si ce n’est le magnifique tabernacle posé sur le sol. La porte ouverte représente l’Agneau de Dieu sur le « Livre des Sept Sceaux » de l’Apocalypse (une prophétie mystérieuse décrivant les grandes lignes des événements de la fin du monde).

 Plusieurs statues sont dispersées sur les murs. La plus singulière est celle de Saint Benoît (de NURSIE, en OMBRIE, 480/490 - 540), patron de CAPBIS. Il tient dans sa main droite la règle monastique qu’il vient d’établir, et dans la gauche, la crosse inhérente à sa fonction. A ses pieds, un corbeau qui, un jour, lui sauva la vie en venant voler un morceau de pain empoisonné qu’un moine jaloux voulait lui faire manger.

La sacristie datant de 1880 a été construite sur l’emplacement du premier cimetière. Elle autorise l’accès au clocher et à l’église de chaque côté du clocher-mur. Elle renferme le vieil harmonium en bois qui nécessiterait également une sérieuse restauration.

Enfin, sur les piliers du portail menant à la sacristie, on peut remarquer des rosaces gravées dans la pierre. Ce sont des symboles solaires anciens mettant l’accent sur le renouvellement des cycles, des saisons et de la vie. Particulièrement ornés et indéchiffrables, ceux de Capbis reflètent sans doute la complexité de son histoire

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